
L’intention du premier ministre Carney d’obliger une plus grande présence au bureau est carrément déconnectée de la réalité des fonctionnaires et des contribuables canadiens.
Le gouvernement est obsédé par la réduction des dépenses dans la fonction publique. Il veut abolir 30 000 postes et couper des services dont les gens dépendent. La présence obligatoire au bureau cinq jours par semaine va à l’encontre de ses objectifs.
Depuis le début, la règle des trois jours est un désastre. Toute augmentation causera encore plus de chaos, de bureaux surpeuplés, de routes engorgées et de millions gaspillés pour louer des espaces et rénover des édifices vieillissants.
Il y a une solution. Selon ses propres études, le gouvernement pourrait économiser 6 milliards de dollars en permettant à des dizaines de milliers de fonctionnaires de faire du télétravail et en se délestant d’édifices inutiles.
Il faut se faire entendre.